Mohamed Nait Youssef (AL BAYANE / 17 août, 2015)
Dans ce cadre, en partenariat avec le Musée Sidi Mohamed Ben Abdallah à Essaouira, l’association Attawasol pour la culture et la création, a organisé, dernièrement, une signature du livre « le théâtre individuel dans le monde arabe : le théâtre de Abdelhak Zerouali comme exemple »», paru à instance arabe du théâtre. Au cours de cette rencontre, le livre a été présenté par un parterre d’écrivains et critiques en l’occurrence d’Hassan Tamouti, Laila Mhidra. «Ce livre, dit elle, a mis les fondements d’une méthodologie solide qui traite l’histoire du théâtre depuis le siècle grecque jusqu’à nos jours, dans le mode arabe d’une manière générale. Le livre documente et questionne le théâtre individuel. Il est, selon Mhidra, un message qui peut être référence à chaque chercheur dans son histoire, et son évolution terminologique, technique et esthétique. Le livre est divisé en trois parties, dont la première a été consacrée à la définition et l’explication du terme «le théatre individuel» dans la langue et le concept.
Par ailleurs, la problématique traitée par dans ce livre, explique la modératrice, réside notamment dans le refus du «théâtre individuel» ; car la l’opération artistique, pour certains, concerne également le dramaturge et le réalisateur, ainsi que le reste de l’équipe et non seulement le comédien tout seul interprétant son rôle sur scène. Cette problématique, a-t-elle précisé, a puisé sa force et son référentiel de ceux qui ont exercé des expériences individuelles surtout dans l’écriture et dans l’interprétation. Il faut signaler que cet ouvrage ne constitue pas uniquement une valeur ajoutée au théâtre arabe individuel, mais surtout une référence fondamentale pour les chercheurs dans le domaine de la création arabe.